Gestion de fortune
AbonnéAprès la fin du secret bancaire et les boucliers fiscaux italiens, la capitale financière martyre est prête à se relever. En misant sur les compétences, l’innovation, sa situation géographique, son multilinguisme ou encore ses frontaliers

Diminution de moitié du nombre d’employés, de banques et des volumes (fondant aux 200 ou 300 milliards de francs actuels), et contribution du secteur au PIB chutant de 15 à 7 ou 8%. Le tout en dix ans. L’ex-banquier Alberto Di Stefano a rappelé samedi le calvaire vécu par Lugano après la fin du secret bancaire, les amnisties fiscales italiennes et la crise de 2008, lors du Lugano Forum 2030, tenu ce samedi à l’Université de la Suisse italienne (USI), sur les perspectives d’avenir de la capitale financière tessinoise.