«Le luxe vend du rêve.» Bernard Arnault, patron de LVMH, l’a bien compris, les rêves n’ont pas de prix. Aussi, lorsque les crises frappent, les tarifs du secteur prennent l’ascenseur. Parfois même massivement, néanmoins la demande suit et a même tendance à s’amplifier. «Un cercle vertueux, comme le définit Jean-Philippe Bertschy, analyste spécialisé dans les biens de consommation chez Vontobel, et qui va encore s’accélérer ces prochaines années. Le luxe est un monde à part, qui pour une grande partie ne fonctionne pas sur le schéma de l’offre et de la demande.» Une activité anticyclique qui repose sur une règle intangible: les émotions.