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les marchés européens

A la clôture jeudi soir, les Bourses américaines reculaient dans le

A la clôture jeudi soir, les Bourses américaines reculaient dans le sillage des Bourses européennes. En effet, le Dow Jones perdait 1,5%, alors que le Nasdaq était en recul de 2%. Le Japon ne semblait pas s'émouvoir de la tendance américaine et fléchissait légèrement (–0,4%), de même que Singapour (–0,6%). Sur le marché des changes, le franc suisse se reprenait quelque peu et s'affichait, vendredi, en dessous de 1,63 franc pour un dollar. Quant à l'euro, il restait stable à 0,96 pour un dollar.

Dès leur ouverture, les Bourses européennes reprenaient vendredi quelques couleurs après les baisses de la veille. A l'image de la Bourse de Paris, qui conservait des gains de plus de 1% à la mi-séance, grâce à un rebond des valeurs télécoms. L'heure est également à la reprise sur les autres places européennes. Londres et Francfort, qui avaient moins baissé que Paris jeudi, regagnaient respectivement 0,9% et 0,6%, tandis que l'EuroStoxx50 remontait de plus de 1,5%. STMicroelectronics, parmi les plus fortes baisses de la veille, grimpait de près de 5%, de même que Equant, qui regagnait près de 3%.

Sur les autres places européennes, on remarquait le fort rebond de Nokia, qui gagnait plus de 7%, après avoir perdu plus de 10% la veille. British Telecom perdait à nouveau près de 3%, ce qui porte la perte à 10% au cours des cinq derniers jours. En effet, le principal opérateur de téléphonie anglais a vu sa recommandation révisée à la baisse par un broker américain. Après s'être retiré de la course aux licences de téléphonie mobile UMTS en Grande-Bretagne et en Allemagne, le groupe américain Worldcom annonçait vendredi être en discussions avec des opérateurs de téléphones mobiles pour le partage de leur réseau en Grande-Bretagne. Telefonica gagnait plus de 4,5%. Le plus grand opérateur espagnol avançait, poussé par l'optimisme régnant sur d'éventuelles acquisitions, ainsi que la perspective de voir son président sortir indemne des accusations dont il est la cible pour «insider trading». UPC Communication perdait 6,1%, après avoir gagné plus de 4% jeudi.

En fin de journée, alors que les marchés américains ouvraient en hausse, toutes les places européennes affichaient de belles performances. La plus faible se trouvait en Allemagne, avec un peu plus de 0,5% de hausse tandis que Stockholm, très fortement influencée par la performance de l'équipementier Ericsson, grimpait de près de 3%.