Une vague verte déferle sur l’industrie maritime mais elle est encore difficile à mesurer. C’est le message principal d’un colloque qui s’est tenu lundi et mardi à Genève, la Maritime Transport Efficiency Conference. La marine marchande crache 3% des émissions de CO2, une part qui devrait s’accroître, selon l’ONU. Depuis soixante ans, l’essor des cargos et du commerce mondial – 90% des marchandises transitent désormais par les mers – est alimenté par du fioul lourd très polluant. Un gros vaisseau peut en brûler 300 tonnes par jour.