Le groupe DKSH a beau avoir vu son bénéfice grimper de 15% sur un an (à 105,9 millions de francs), il n’est pas satisfait des performances de son pôle horloger. Le groupe spécialisé dans les services de marketing et de distribution a donc décidé de s’en séparer.
Cette mise en vente, annoncée lundi, concerne la marque jurassienne Maurice Lacroix (200 employés, 90 000 montres par an), mais aussi le fabricant de boîtiers Queloz et celui de pièces de mouvements La Manufacture des Franches-Montagnes.
Le segment horloger a perdu 10 millions de francs au 1er semestre, souffrant de la baisse de la demande en Asie, a précisé Jörg Wolle, le patron du groupe zurichois. «DKSH n’est pas le meilleur propriétaire pour une activité manufacturière», a-t-il ajouté.
100 millions de francs
«Maurice Lacroix se développera mieux avec un nouveau propriétaire, où des synergies dans l’horlogerie pourraient être trouvées», a réagi Stéphane Waser, le patron de la marque, contacté par Le Temps.
Jon Cox, analyste de Kepler Cheuvreux cité par Les Echos , estime que Maurice Lacroix vaut environ 100 millions de francs.