Le problème du travail sur appel
Le syndicaliste est notamment préoccupé par le travail sur appel. Cette forme de travail atypique est la plus représentée puisqu'en 2002, plus de 196000 personnes (environ 5,4% des travailleurs) ont pratiqué le travail sur appel en tant qu'activité principale et 35000 personnes en tant qu'activité accessoire.
Se basant sur l'ensemble du rapport, le Conseil fédéral estime que la protection actuelle des travailleurs est «bonne». Pas besoin de renforcer le droit en vigueur, donc.
Le monde syndical voit lui dans cette problématique un défi qu'il entend relever. «Prenez le travail temporaire. Certaines entreprises horlogères ont des taux de 20%, poursuit le socialiste. Il faut agir.» Lors de son congrès la semaine prochaine, l'Union syndicale suisse devrait se pencher sur ces questions.