Gouvernance
AbonnéABB, UBS, Syngenta, puis, aujourd’hui, Vodafone, Louis Dreyfus, AstraZeneca… Michel Demaré, l’homme d’affaires naturalisé Suisse, est ce que l’on peut appeler un administrateur en série. Il évoque les changements au sein des conseils (où l’on ne trouve plus, comme à l’époque, «des lords et des barons») et revient sur la vente à 43 milliards de Syngenta à ChemChina ou le «grand nettoyage» d’UBS après la crise de 2008

Le soleil inonde la gare de Zurich. Sur la terrasse du Schweizerhof, un ancien magistrat (dont la démission a fait grand bruit l’an dernier) sirote un café en profitant du beau temps. Michel Demaré, assis quelques tables derrière, ne l’avait même pas remarqué. «Voilà un aspect formidable de notre pays», dit l’homme d’affaires en introduction.