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Monica Rubiolo: «La décision de Metalor est regrettable»

Le raffineur neuchâtelois ne s’approvisionne plus en or artisanal. Un retrait qui va précipiter des milliers de mineurs dans l’illégalité ou dans les bras d’acheteurs moins regardants sur les conditions sociales et environnementales, selon Monica Rubiolo, spécialiste du secteur au Seco

Vue aérienne d’un camp de mineurs clandestins dans la localité de Madre de Dios. Le président péruvien y a envoyé l’armée en mai. — © REUTERS/Guadalupe Pardo
Vue aérienne d’un camp de mineurs clandestins dans la localité de Madre de Dios. Le président péruvien y a envoyé l’armée en mai. — © REUTERS/Guadalupe Pardo

Metalor s’en va, et c’est tout le secteur qui passe un examen de confiance. Faut-il renoncer à s’approvisionner en or artisanal tant que les conditions d’extraction ne seront pas assurées? Ou, du moins, tant que les responsabilités ne seront pas mieux partagées, comme l’a demandé le directeur du raffineur neuchâtelois la semaine dernière? Pas pour Monica Rubiolo. Responsable de la promotion commerciale au Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) et spécialiste des questions minières, elle y voit surtout un abandon des mineurs à leur condition, dommageable pour l’ensemble du processus de régularisation de l’industrie.

Lire aussi:  Metalor, entre les orpailleurs et les «fantasmes»

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