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C'est une remontée plus forte que ce que prévoyait le consensus d'économistes sondés par l'agence Bloomberg (-1), qui signe un retour à la fois dans le positif et à son niveau de l'automne 2019, avant la pandémie mondiale.
Au début de l'été 2020, l'indice Tankan avait plongé à -34, au plus bas depuis 2009, à l'époque de la dernière grande crise financière mondiale.
Les entreprises de services à la personne restent les plus déprimées
Les différents indices trimestriels Tankan (un pour chaque grande catégorie d'entreprises) mesurent la différence entre le pourcentage de sociétés estimant que la conjoncture est favorable et celles jugeant qu'elle ne l'est pas.
Un niveau négatif signifie que les avis pessimistes l'emportent et augure de faibles dépenses d'investissements, de faibles salaires et peu de recrutements.
Du côté des grandes entreprises non manufacturières (actives dans les services), la confiance est remontée plus modestement à -1, contre -5 précédemment. Les entreprises de services à la personne continuent d'être les plus déprimées, l'indice de confiance dans celles de l'hôtellerie-restauration chutant notamment à -81, contre -66 au trimestre précédent.
Une confiance retrouvée
Une partie du Japon, dont Tokyo et son agglomération, était placée entre début janvier en fin mars sous le régime de l'état d'urgence, qui consistait surtout à demander aux bars et restaurants de fermer plus tôt le soir.
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Tous secteurs d'activité et toutes tailles d'entreprises confondus, le baromètre Tankan s'est fixé à -8, contre -15 auparavant. La confiance des entreprises de taille intermédiaire et de petite taille a elle aussi progressé, tant dans l'industrie que dans les services.
Dans son ensemble, «le baromètre renforce notre sentiment que l'économie récupérera à un rythme plus rapide que beaucoup ne l'attendent», a estimé Capital Economics dans une note.