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AbonnéLa fermeture annoncée de l’usine Bridgestone de Béthune oblige le gouvernement français à repenser son plan de relance. Comment convaincre les investisseurs internationaux de rester en période de crise?

A Béthune (Pas-de-Calais) lundi, la ministre française du Travail, Elisabeth Borne, et sa collègue de l’Industrie Agnès Pannier-Runnacher ont joué la montre avec les dirigeants du fabricant japonais de pneus Bridgestone. Chacun, resté derrière son écran pour une réunion à distance, a pu donner sa version des faits sans provoquer la bronca des ouvriers toujours employés sur ce site, dont la fermeture entraînerait la suppression de près de 900 emplois.