Alimentation
AbonnéSi la croissance du géant de l’alimentation laisse certains analystes sur leur faim, d’autres saluent la dynamique encourageante de la gestion de son portefeuille. Notamment dans les produits Starbucks et la gamme de faux steaks

Décevante, voire poussive. C’est ainsi que certains analystes financiers ont décrit jeudi la performance réalisée par Nestlé l’an dernier. A 3,5%, la croissance organique du géant vaudois de l’alimentation s’est inscrite «en deçà de nos attentes», a regretté Patrik Schwendimann, de la Banque cantonale de Zurich. Idem pour le chiffre d’affaires, en hausse de 1,2% sur un an à 92,57 milliards de francs. Et ni le bond du bénéfice net de près d’un quart à 12,6 milliards de francs, ni la hausse de 10% du dividende à 2,70 francs par action n’ont suffi à contenter les investisseurs: le titre a perdu 2,5% à l’ouverture de la bourse jeudi.