Les pizzas, commercialisées sous les marques Wagner, Buitoni et Garden Gourmet, sont actuellement vendues en Allemagne, en Italie, en France, en Espagne, en Suisse, au Portugal, en Autriche, en Belgique ainsi qu’aux Pays-Bas, détaille le communiqué.
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«Nous avons effectué une revue stratégique de nos activités pizza en Europe et avons conclu qu’un partenariat avec PAI constituerait la meilleure plateforme pour développer tout leur potentiel», a déclaré Marco Settembri, qui dirige les activités de Nestlé en Europe, cité dans le communiqué.
A 16h29, l’action grimpait de 0,99% à 115,88 francs suisses, dépassant le SMI, l’indice de référence de la bourse suisse, en hausse de 0,41%.
Participation minoritaire
Le géant de l’alimentation, propriétaire notamment des dosettes de café Nespresso, bouillons Maggi et barres chocolatées KitKat, avait déjà créé une coentreprise avec PAI Partners en 2016 dans les crèmes glacées sous le nom de Froneri.
Nestlé conservera une participation minoritaire dans cette coentreprise de pizzas surgelées «avec des droits de vote équivalents à ceux de PAI Partners», précise le communiqué, sans donner de détails chiffrés. Cette décision de créer une coentreprise avec PAI Partners intervient alors que la branche française du groupe a annoncé lundi s’être engagée à indemniser des dizaines de victimes du scandale des pizzas Buitoni contaminées par la bactérie E. coli, dans le cadre d’un accord «d’indemnisation amiable», avait indiqué Nestlé France sans dévoiler de montant.
Deux enfants sont décédés et des dizaines d’autres sont tombés grièvement malades après l’ingestion en 2022 de pizzas de la gamme Fraîch’Up de Buitoni.
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Fin mars, le groupe suisse a annoncé la fermeture définitive de l’usine de Caudry (dans le nord de la France), mise en cause dans le scandale, tout en s’engageant à ne pas licencier ses 140 salariés avant janvier 2024, ce délai visant à chercher un repreneur.
Jeudi, l’organisation actionnariale suisse Actares et la fondation Ethos ont demandé des comptes aux dirigeants de Nestlé lors de l’assemblée générale annuelle qui s’est tenue à Lausanne. Le directeur de cette fondation Ethos, qui représente des caisses de retraites en Suisse, a adressé sa «sympathie aux familles des victimes» et reproché la transparence «très insatisfaisante» de Nestlé sur cette affaire.