Aucune campagne d’information spectaculaire n’est prévue, mais une utilisation intensive de tous les canaux à disposition pour expliquer la position de la Suisse. Il s’agit, expliquait à fin juin le patron de Présence Suisse, l’ambassadeur Johannes Matyassy, de faire en sorte que «les bonnes personnes entrent en contact au bon moment avec les bonnes personnes et avec le bon message». C’est l’affaire de spécialistes. Un pas vient d’être fait aux Etats-Unis avec le choix de l’agence de communication ad hoc qui sera chargée de mettre en œuvre à Washington cette nouvelle stratégie de communication. L’agence n’aura pas à s’occuper du contenu mais de donner des conseils sur les personnes à convaincre, les réseaux à pénétrer et les canaux à utiliser.
Tâche de longue haleine
Il s’agit d’une tâche de longue haleine, précise-t-on, dans les milieux intéressés. La crise autour du secret bancaire et les tribulations d’UBS ont mis en évidence une lacune en la matière et il faudra bien veiller à ne pas baisser les bras une fois que l’on aura été tiré d’affaire.