Nouveau patron pour Axa Winterthur

Philippe Egger, 57 ans, entré à la direction du groupe Winterthur en 2003, en tant que responsable du marché suisse, devint en 2007 le premier président de la direction d’Axa Winterthur, lorsque le groupe français l’avait racheté à Credit Suisse. Le Valaisan a décidé de prendre sa retraite à la fin de l’année, selon un communiqué du groupe. Philippe Egger avait fait sa carrière à la Genevoise, puis à la Fribourgeoise, et ensuite à la Bâloise. Sous sa direction, Axa Winterthur est devenu le leader du marché suisse de l’assurance.

Son successeur sera Antimo Perretta, 50 ans, double national (Suisse et Italien), responsable de la distribution du leader suisse de la branche. Cet assureur, de formation mathématique et juridique, et qui maîtrise les trois langues nationales et l’anglais, est entré dans le groupe en 2007 comme responsable de la branche vie collective. Il a par ailleurs été membre de la commission LPP pendant six ans. Antimo Perretta est responsable des deux caisses de pension, pour le personnel et pour le service externe d’autre part (voir LT du 29 avril 2013).

Au premier semestre, le leader suisse poursuit sa forte croissance dans la prévoyance vieillesse, selon un communiqué.

Hausse du volume

Le volume d’affaires d’Axa Winterthur est en hausse de 6% au premier semestre. La progression des recettes de primes en vie collective s’élève à 10,1% pour atteindre 5,8 milliards de francs. C’est un taux identique au premier trimestre et à celui de Swiss Life au premier trimestre, selon Fabrizio Croce, analyste auprès de Kepler Cheuvreux. Les nouvelles affaires ont bondi de 32,8%. Cela reflète la forte demande de solutions d’assurance complètes. Par contre, les recettes stagnent dans l’assurance dommages (+0,2%). Dans l’assurance de véhicules et ménages, le nombre de nouveaux contrats a reculé de 26,3%. La question est de savoir quel autre assureur a augmenté sa part de marché, selon Fabrizio Croce. Lui-même penche pour Nationale, Mobilière et Helvetia.

Malgré les dommages causés par la grêle et les inondations, qui ont dépassé 60 millions de francs, le taux combiné s’est amélioré de 0,2 point à 90,5%. Ce ratio met en rapport les frais et coûts des sinistres par rapport aux primes. Le bénéfice net a diminué de 5,7% à 404 millions de francs.