Quant au prix voulu par Victory pour céder une participation qui avoisine environ 50%, avec les options, il s'élèverait, d'après le magazine, à 2,2 milliards de francs. Des rumeurs, estime l'investisseur autrichien.
Contacté, Markus Blume, porte-parole de Renova, ne souhaite faire aucun commentaire quant à un intérêt à cette transaction.
Aplanir les tensions
A l'approche de l'assemblée générale du 13 mai, une telle opération pourrait permettre d'aplanir les tensions entre Victory et Renova, suite à la montée en puissance du groupe russe. Il y a près de deux semaines, ce dernier annonçait détenir 32% du capital-actions du groupe schwyzois. Mais dans la foulée, le conseil d'administration d'OC Oerlikon, dirigé par l'autre investisseur autrichien de Victory, Georg Stumpf, affirmait que le droit à exercer sur les options n'était pas valable, en raison de préconditions non remplies. Aucune information supplémentaire n'était divulguée à ce sujet. De son côté, Renova s'était dit prêt à recourir à la voie judiciaire pour faire reconnaître ses droits.
Avec le scénario qui semble se dessiner, Victory pourrait surtout céder le contrôle d'OC Oerlikon en réalisant une jolie plus-value. La valeur des titres acquis en 2005 par la société de participations était inférieure à 200 francs. Le cours actuel atteignant près de 370, les investisseurs autrichiens réussiraient à plus que doubler leurs mises de départ.