Télécommunications
Johan Andsjö quitte Salt, a annoncé l’opérateur télécom lundi matin. Pierre-Alain Allemand, qui assiste la direction de Salt depuis le changement de nom, prend la relève ad interim

Johan Andsjö démissionne, selon un communiqué publié lundi par l’opérateur. Le patron de Salt quitte l’entreprise avec effet immédiat. Le Suédois dirigeait l’entreprise depuis le 1er octobre 2012. Il était auparavant directeur de l’opérateur de téléphonie mobile espagnol Yoigo.
L’annonce est inattendue. Interrogé dans nos colonnes en mai dernier, le Suédois de 40 ans affirmait pourtant qu’il allait rester en poste. Il promettait en outre différentes nouveautés pour l’année 2015.
Johan Andsjö travaille depuis dix-sept ans dans le domaine des télécoms, principalement au sein du groupe suédois TeliaSonera. Il a occupé diverses fonctions de management en Suède, en Espagne, au Brésil et en Europe du Nord.
Le conseil d’administration a nommé Pierre-Alain Allemand en tant que directeur général ad interim, ajoute le communiqué de Salt. Depuis le changement de propriétaire de la société, ce dernier «assiste l’équipe de direction de Salt Mobile et dirige la mise en place d’initiatives de transformation», poursuit Salt.
«Nous prenons acte du départ de Johan et respectons sa décision. Nous sommes convaincus que Pierre-Alain accomplira cette tâche ad interim avec succès, jusqu’à ce qu’un nouveau directeur général soit nommé. Il pourra compter sur le soutien de l’équipe de management et des actionnaires afin d’assurer la continuité des affaires», a pour sa part relevé le groupe NJJ, à qui appartient Salt.
Nombreux départs
Mi-juin, l’opérateur s’était séparé de la moitié de son équipe dirigeante. Matthias Hilpert (directeur commercial) Yann Leca (directeur financier) et Tonio Meier (directeur des opérations clients) avaient décidé de quitter l’entreprise «de leur plein gré», selon Salt.
L’ATS rappelle également qu’en octobre, une septantaine de collaborateurs actifs dans le back office s’étaient inscrits dans un plan de départs volontaires lancé en septembre.
«Beaucoup de choses ont changé en peu de temps dans l’entreprise, et c’était un bon moment de poser la question aux employés de savoir s’ils s’identifient encore à la société et s’ils ont envie de rester», avait alors déclaré une porte-parole de l’opérateur vaudois.