UEn Bourse, les actions des compagnies aériennes chinoises, telles que China Southern Airlines, China Eastern Airlines ou Cathay Pacific, ont redoublé de fermeté malgré de nouveaux foyers de grippe aviaire, s'étonne l'hebdomadaire Barron's. Les analystes préfèrent observer la fermeté de la demande, l'augmentation des bénéfices et la stabilité retrouvée du kérosène. Ces titres sont sous-représentés au sein des portefeuilles institutionnels, ajoute un analyste de Merrill Lynch. A contrario, un analyste de Nomura estime que le risque de grippe aviaire est sous-estimé dans les titres de l'hôtellerie et de l'aviation, notamment en vue du printemps prochain et du retour des oiseaux migrateurs.
L'Europe n'a pas à débattre de la globalisation
ULe Sommet européen de Hampton Court montre que l'enfer, c'est un débat des 25 pays européens sur la globalisation, selon Wolfgang Munchau, du Financial Times. Les élites politiques ne savent pas qu'en penser et les institutions européennes ne sont pas le bon endroit. Chaque pays a une réponse différente. L'Angleterre pense à la recherche, la France à se défendre par le protectionnisme et Bruxelles à créer de nouveaux fonds spéciaux. Mieux vaudrait en débattre dans le cadre de l'eurozone, selon Munchau. Ce n'est pas un dîner informel, mais une eurozone à qui l'on confierait de nouvelles tâches macroéconomiques qui peut discuter de la globalisation. Pour cela, l'eurozone doit se développer comme entité politique. Et un seul événement peut l'y amener: la globalisation.
Double jeu de la France
dans le cadre de l'OMC
UJacques Chirac pourra-t-il continuer longtemps à faire illusion? Combien de temps le chef de l'Etat français pourra-t-il s'apitoyer sur le sort des pays pauvres alors qu'il bloque toute avancée sérieuse sur la négociation agricole dans le cadre de l'OMC, se demande La Tribune dans son éditorial. L'Union européenne pourrait-elle faire un effort? La réponse est oui, si… si ses 25 pays membres en sont d'accord. Or il y a un pays qui ne veut absolument rien entendre, la France, regrette Pascal Aubert.
Jouer en Bourse le passage de témoin à la tête de la Fed
UAcheter trois mois avant l'entrée en fonctions du nouveau président de la Fed et vendre un mois après, c'est une stratégie qui joue à merveille, selon la NZZ, qui cite une étude de Bär.