Entre le 24 février et le 3 juin, les acheteurs de pétrole, gaz et charbon russes ont versé en moyenne 883 millions d’euros (environ 900 millions de francs) par jour à leurs fournisseurs, a calculé le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA), un groupe d’études finlandais, dans un rapport publié la semaine dernière. Une manne qui a diminué de 200 millions d’euros quotidiens depuis mai, en raison d’une réduction des volumes livrés et de rabais pratiqués par les entreprises russes. Hausse des cours oblige, les combustibles russes se négocient 60% plus cher qu’il y a un an, estime le CREA.