Marie-France Tschudin, numéro deux de Novartis: «La santé ne peut pas être considérée comme un coût»
En Angleterre, en France mais aussi en Suisse, le système de santé est sous pression. Numéro deux de Novartis, Marie-France Tschudin est intarissable quand il s’agit d’évoquer les pistes pour le redresser
«Le Temps» vous invite à venir prendre le pouls de l'économie suisse et mondiale le 2 février prochain à l'IMD, à Lausanne. Avec notamment la participation de Philipp Hildebrand, ancien président de la BNS, Guy Parmelin, conseiller fédéral chargé de l'Economie, et Marie-France Tschudin, numéro deux de Novartis. Informations et inscription à l'adresse: events.letemps.ch/horizon
Elle fait désormais partie des femmes qui comptent dans l’économie suisse. En prenant la tête de sa division pharmaceutique (Innovative Medicines), Marie-France Tschudin est devenue l’année dernière la numéro deux de Novartis, qui est engagé dans une grande restructuration.
Pour se concentrer sur le développement et la commercialisation de traitements de pointe, le groupe bâlois va notamment placer cette année en bourse sa filiale Sandoz, fabricante de médicaments génériques. Passionnée par la santé, l’économiste vaudoise a passé toute sa carrière dans l’industrie pharmaceutique et rejoint la firme rhénane en 2017. Déterminée à centrer Novartis sur le patient, Marie-France Tschudin s’engage activement pour fédérer les efforts afin de créer un système sanitaire plus efficient. Elle était au Forum économique mondial (WEF) pour y mener des entretiens en ce sens.