Dans l’espoir d’emporter des marchés en Irak, ces groupes auraient donné des échantillons de médicaments, et de l’équipement médical, au Ministère irakien de la santé. Celui-ci était alors contrôlé par des partisans du dirigeant chiite Moqtada Sadr.
Des produits pharmaceutiques qui auraient été revendus sur le marché noir
Le puissant dirigeant populiste, arrivé en tête aux élections législatives du 12 mai, dirigeait à l’époque une redoutable milice à la tête de la «résistance» à l’occupation des forces américaines. Il est aussi accusé d’avoir créé des escadrons de la mort contre les musulmans sunnites. Les plaignants affirment que les partisans de Moqtada Sadr revendaient les produits donnés par les groupes pharmaceutiques sur le marché noir afin de financer ces attaques.
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Dans un communiqué, AstraZeneca affirme que le groupe dispose d’un «programme de respect des lois solide et dynamique» et «ne tolère ni les pots-de-vin ni d’autres formes de corruption».
Le Ministère de la justice américain n’a pas répondu aux demandes de commentaires.