Opinion
AbonnéOPINION. La politique restrictive de la Suisse à l’égard des entreprises et des personnes en difficulté est à courte vue. Car les mesures visant à préserver les salaires et les emplois ne sont pas seulement importantes aujourd’hui, mais aussi pour l’avenir, selon Daniel Lampart, chef économiste de l’Union syndicale suisse

La crise du coronavirus a eu des conséquences douloureuses sur le marché du travail suisse. Environ 50 000 personnes ont perdu leur emploi.
Plusieurs centaines de milliers d’autres sont au chômage partiel. Dans l’ensemble, le sous-emploi atteint environ 10%, en incluant les personnes officiellement enregistrées comme chômeuses et au chômage partiel, mais aussi celles en fin de droits et les personnes à temps partiel qui aimeraient travailler davantage (nombre converti en postes à plein temps). En 2019, le sous-emploi n’était que de 6% environ.