Justice
AbonnéRepoussé à deux reprises, le procès pour corruption visant d’anciens cadres des marques locloise et biennoise ainsi qu’un homme d’affaires chinois a enfin pu démarrer ce lundi. Les prévenus assurent n’avoir commis aucun acte pénalement répréhensible

Deux anciens cadres de Tissot et CK Watch & Jewelry, soupçonnés d’avoir accepté des pots-de-vin d’un homme d’affaires chinois d’origine française entre 2006 et 2015, clament leur innocence. S’ils reconnaissent avoir reçu de l’argent, ils estiment ne pas avoir commis d’acte pénalement répréhensible. Et assurent que les deux marques alors propriétés de Swatch Group – CK Watch est depuis passé en mains de l’américain Movado – n’ont pas subi de préjudices en lien avec ces versements, dont le total dépasse les 15 millions de francs. Selon l’acte d’accusation, ils avaient pour but d’obtenir des contrats privilégiés et d’importants volumes de commandes.