La question refait surface. Encore une fois. La Coupe du monde 2022 aura-t-elle lieu au Qatar? La démission de Sepp Blatter de la présidence de la FIFA, mardi soir, instille le doute. Les investisseurs s’interrogent. Mercredi matin, à l’ouverture, la bourse qatarie a en tout cas ouvert en baisse de 3%.

Les titres du secteur des télécoms, comme Ooredoo, perdent aux aussi 3%, dans la moyenne de l’indice. Ceux liés à l’industrie reculent de 2,3%.

La crainte, c’est que les investissements programmés par Doha pour accueillir la compétition n’aient finalement pas lieu. Près de 200 milliards de dollars vont être investis dans le petit émirat gazier, d’ici au coup d’envoi de la Coupe du monde. 140 milliards seront dévolus aux routes, aux aéroports et aux gares et 20 milliards seront dépensés pour ériger une centaine d’hôtels. Il faut dire que le Qatar s’attend à accueillir quelque 400 000 supporters et 4 millions de touristes, en 2022.

Vendredi, à la suite de la réélection de Sepp Blatter, le «QE index» avait nettement rebondi, après deux séances de doutes consécutives à l’ouverture de l’enquête américaine et des arrestations de hauts responsables de la FIFA à Zurich.