Restructurations
AbonnéEntre janvier et septembre 2020, seules 34 entreprises suisses ont opté pour un moratoire sur la restructuration de la dette. Cette solution peut pourtant permettre de limiter les faillites et les licenciements

De janvier 2020 à fin septembre 2020, à peine 34 entreprises suisses ont bénéficié d’un sursis concordataire. Si l’on extrapole les chiffres à l’ensemble de l’année, le total devrait atteindre 45 cas, soit une diminution de 30% par rapport à 2019, selon un communiqué publié mercredi par Alvarez & Marsal (A&M), un consultant spécialisé dans la restructuration et le turnaround d’entreprises. Ce nombre est modeste en comparaison internationale. En 2019, il ne représentait que 1,4% du nombre de faillites de la même année (de janvier à septembre 2020, 1,2% seulement). Aux Etats-Unis, le taux est nettement plus élevé (14%).
Sur les 66 procédures ouvertes en 2019, 17 (38%) ont abouti à la survie de l’entreprise, selon le communiqué. Dans 28 procédures terminées (62%), la société a cessé d’exister.