Centre-ville de Nyon, à côté d’une crèche. Dans les bureaux d’Inerco Trade, une société de négoce qui emploie deux personnes, une carte de l’Ukraine et des posters de silos ornent les murs et une facture de 35 590 francs trône sur un clavier d’ordinateur. «Votre contribution radio-télévision», peut-on lire sur le document. Les gros chiffres, la PME connaît: elle œuvre dans les matières premières, un secteur où les cargaisons, de blé ou de pétrole, portent vite sur des gros volumes et des dizaines de millions de francs, mais où les marges sont minimes.