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Repère. Besoin de beau temps

Repère.

Credit Suisse a cruellement besoin d'une hausse des marchés. Le résultat trimestriel du private banking et de l'investment banking, deux divisions clés, en témoigne. Avril et mai ont été mauvais sur les marchés. Et une fois de plus, CS ne nage pas mieux que ses pairs lorsque le courant est défavorable.

Dans le négoce (division IS), le recul atteint 38% pour les actions et 10% pour les obligations. La banque se rapproche davantage des baisses subies par les concurrents américains qui clôturent leurs comptes fin mai (Goldman), que des groupes tels que Merril Lynch, qui finissent le trimestre à fin juin, et profitent ainsi d'une bonne fin de printemps.

Mais la Bourse a raison. L'action CS fait jeu égal avec UBS cette année parce que l'institut de la Bahnhofstrasse évolue dans le bon sens. L'intégration sous un seul toit, les initiatives prises dans le private banking, par exemple à Singapour, où il emploie 1500 personnes, un plus grand dynamisme du groupe. Tout cela explique le formidable afflux de 12,8 milliards de francs dans la gestion de fortune.

Cet argent n'est pas rentable la première année. Mais CS en récoltera bientôt les fruits.