Le pigeon-voyageur-consommateur a bon dos. Il débourse déjà des sommes exorbitantes - près de 300 francs sur un vol long - dans des taxes d'aéroport, de sécurité ou encore de kérosène. Voilà qu'on lui demande de faire un nouvel effort, voire d'assumer ce que les Etats ont promis et qu'ils n'arrivent pas à respecter.
Au lieu de vouloir toujours aider les pays pauvres, les pays nantis, la France en premier, devraient éliminer les subventions agricoles et ouvrir leurs marchés au commerce, ce qui serait plus salutaire pour les pays pauvres. Cela leur permettrait surtout de casser leur dépendance de l'aide étrangère.
Bush ou Chirac, il y a de l'hypocrisie dans l'air.