Rien ne sert de produire lorsque personne n’achète. Ce constat posé vendredi par Jérôme Lambert, directeur général de Richemont, témoigne de l’incertitude à laquelle fait face le numéro deux mondial du luxe. Il s’exprimait lors d’une conférence téléphonique consacrée à la présentation des résultats annuels du groupe. Ceux-ci font état d’un bénéfice net de 931 millions d’euros (-67%), loin des prévisions du consensus d’analystes d’AWP (1,25 milliard). Le chiffre d’affaires de 14,24 milliards (+2%) est en revanche conforme aux attentes.