Une véritable révolution fiscale est en cours. A l’instigation des Etats-Unis, les pays du G7 ont discuté vendredi et samedi de la création d’un impôt minimal des bénéfices des entreprises au niveau mondial. Un taux d’au moins 15% a été évoqué, avec un mécanisme simple: si une filiale basée dans un pays à faible fiscalité est imposée à moins de 15%, son pays d’origine pourrait lui faire payer la différence. Comment en est-on arrivé à une telle volonté? Quelles seront les conséquences pour la Suisse? Faut-il s’attendre à ce que des sociétés déménagent? Les explications de Robert Danon, professeur de droit fiscal à l’Université de Lausanne.