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Sandoz va battre de ses propres ailes sur un marché des génériques en mutation

Les actionnaires de Novartis ont validé la scission de Sandoz, sa division dédiée à la copie de médicaments à bas coûts. L’inflation et des tarifs régulés incitent l’industrie à demander des réformes

Gilbert Ghostine, le président du conseil d’administration de Sandoz, durant l’assemblée générale extraordinaire de Novartis à Bâle le 15 septembre 2023. — © EPA/GEORGIOS KEFALAS
Gilbert Ghostine, le président du conseil d’administration de Sandoz, durant l’assemblée générale extraordinaire de Novartis à Bâle le 15 septembre 2023. — © EPA/GEORGIOS KEFALAS

Un immense marché de médicaments accessibles qui est à bout de souffle. Voilà comment l’industrie décrit le monde des génériques et des biosimilaires dans lequel s’active Sandoz, la division de Novartis qui s’apprête à voler de ses propres ailes. Une assemblée générale extraordinaire s’est tenue vendredi dans cette optique à Bâle et elle a validé une décision prise en ce sens par le conseil d’administration du géant rhénan cet été. Début octobre, Sandoz sera indépendant de Novartis.

C’est un nouveau départ pour cette entité qui emploie 22 000 personnes dans une centaine de pays, et dont le prospectus boursier fait état de ventes de 9 milliards de dollars en 2022. La firme sera cotée à la bourse suisse où elle pourrait intégrer le SMI, l’indice vedette des 20 principales capitalisations boursières du pays. Elle transfère d’ailleurs son siège social de Holzkirchen, en Bavière, à Bâle.

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