Sécurité
AbonnéLes révélations de la complicité de l’entreprise zougoise avec les services de renseignement américains et allemands jusque dans les années 1990 risquent de remettre en cause l’attractivité du pays pour des sociétés étrangères. Les acteurs des cryptomonnaies affirment n'avoir rien à voir avec cette entreprise

«Un scandale grave», selon l’ancien procureur tessinois et enquêteur du Conseil de l’Europe Dick Marty. Le scandale Crypto AG pourrait longuement ternir l’image de sécurité et de confiance que souhaite véhiculer la Suisse. D’autant plus que la firme zougoise qui a fourni des technologies truquées à la CIA et au renseignement allemand entre 1970 et 1993 possède une société sœur, InfoGuard, dont les produits sont utilisés par les plus grandes banques suisses. De quoi saper l’attractivité de la Suisse auprès des entreprises technologiques?