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AbonnéCe n’était au départ que des attaques symboliques. Mais, depuis plusieurs jours, les hackers affiliés à Anonymous ciblent avec succès plusieurs institutions clés russes: la banque centrale, Rosatom ou encore Roskomnadzor, organisme chargé de la censure

Une déclaration solennelle sur Twitter, la revendication d’une poignée d'attaques symboliques, puis des actions reléguées au second plan derrière les atrocités de la guerre. Plus de cinq semaines après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, les cyberattaques menées par des groupes opposés ne font presque plus de bruit. Et pourtant. Si le conflit se joue avant tout sur le terrain, une bataille au long cours se joue aussi en ligne. Et sur ce plan-là, la Russie est en train de perdre gros.