Opinion
AbonnéOPINION. La Russie se dit capable de subir un choc pétrolier pendant six à dix ans. L’Arabie saoudite profite du coût d’extraction le plus bas. Qui craquera le premier, se demande Julien Baechler, gestionnaire auprès de Gestion Indépendante de Patrimoines GIP SA?

L’Arabie saoudite a frappé fort, début mars, en annonçant une augmentation massive de sa production pétrolière à l’issue de la réunion de l’OPEP à Vienne. Pour rappel, le leader de l’OPEP proposait une coupe de production de 15 millions de barils par jour afin d’endiguer la chute du cours du pétrole liée au ralentissement global de l’économie et au coronavirus.
La Russie, pourtant alliée de l’OPEP, n’a pas souhaité réduire sa production, provoquant une forte réaction des Saoudiens. Cette situation fragilise la plupart des pays producteurs de pétrole et ne semble pas tenable à long terme.