Syz envisage d’externaliser ses services «support»
restructuration
La banque genevoise évoque, en interne, la migration de fonctions de back-office et informatiques vers le sous-traitant spécialisé B-Source
Syz envisage d’externaliser ses services «support»
Restructuration La banque genevoise évoque, en interne, l’appel au sous-traitant B-Source
La banque Syz a annoncé mardi en interne qu’elle envisageait d’externaliser ses services de «support» – les unités de back-office dans le jargon financier – afin de réduire ses coûts, selon des sources au sein de l’établissement. D’après ces sources, il a été notamment indiqué que des discussions étaient en cours pour confier la sous-traitance de ces fonctions à la société spécialisée B-Source.
Contactée, la banque privée genevoise rétorque n’avoir pris «aucune décision sur une éventuelle externalisation de [ses] opérations de back-office à la société B-Source». Refus également de s’exprimer sur un tel accord au sein de la société de sous-traitance informatique installée à Nyon. «B-Source ne commente jamais les rumeurs et spéculations sur d’éventuelles coopérations à venir», balaie une porte-parole. Selon nos informations, le projet est en cours de discussion, mais rien n’a été signé. Le périmètre exact des activités concernées reste notamment à définir.
La société informatique se refuse tout autant à s’expliquer les raisons qui ont pu conduire la banque genevoise à dévoiler ce projet en interne. Concrétisé, ce choix de Syz illustrerait la tendance croissante au sein des banques de la place de faire migrer en externe leur back-office – ces employés épaulant les chargés de clientèle ou les traders, au niveau opérationnel, mais aussi informatique – vers des sous-traitants comme B-Source ou encore Crédit Agricole Private Banking Services.
Plus de 50 employés
Dépendant de l’éditeur de logiciels bancaires Avaloq, B-Source a annoncé, en juin dernier, la reprise des services de support de Deutsche Bank (Switzerland) Ltd. Les 80 employés concernés devraient rejoindre son site nyonnais cette année. Début 2012, la Banque Cramer avait elle aussi opté pour une telle externalisation, faisant appel à cette société. Plus d’une cinquantaine d’employés travaillent actuellement au sein des départements informatiques et back-office de Syz. La banque – fondée en 1996 par Eric Syz, Alfredo Piacentini et Paolo Luban – employait fin 2012 un total de 450 collaborateurs, dont 265 travaillant à Genève.
En décembre dernier, l’établissement avait démenti tout accord de rachat par l’Union bancaire privée (UBP), suite à un article en ce sens publié par le magazine Bilan . De son côté, l’UBP avait toutefois évoqué des discussions sur «la mise en commun d’un certain nombre d’activités».
