Le taux de chômage en Suisse reflue légèrement à 3% en 2021
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Après un pic à 3,7% en janvier, le taux de chômage s’est abaissé jusqu’à 2,5% en octobre, avant de remonter légèrement en décembre. Le recours au chômage partiel a contribué à atténuer les effets négatifs de la crise sur l’emploi, rappelle le Ministère de l’économie
Modifié vendredi 7 janvier 2022 à 09:51
Le taux de chômage en Suisse a légèrement reflué à 3% en moyenne sur l’année en 2021 malgré une légère remontée en décembre, annonce vendredi le Ministère de l’économie, reflétant la reprise au fil de l’année dans le pays. Ce chiffre est conforme aux prévisions de ce dernier, qui avait confirmé mi-décembre s’attendre à ce que le chômage recule à 3%, contre 3,1% en 2020, lors de la publication de ses prévisions conjoncturelles.
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En moyenne sur l’année, 137 614 personnes étaient inscrites au chômage, soit 8106 personnes de moins en moyenne sur l’année qu’en 2020, a quantifié le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) dans un communiqué, rappelant que les mesures de soutien pour amortir le choc de la pandémie de Covid-19 sur l’emploi avaient été étendues.
Légère augmentation du chômage en 🇨🇭: le taux de chômage est passé à 2,6% en décembre (2,5% le mois précédent ; 3,5 % en décembre 2020). La moyenne pour l'année 2021 s'élevait à 3,0%. https://t.co/SXPZBaPdcN
— SECO (@SECO_CH) January 7, 2022
La durée de perception de l’indemnité de chômage notamment avait été prolongée afin d’éviter que les personnes ayant perdu leur emploi durant la pandémie n’arrivent en fin de droits.
Fluctuations en 2021
Le recours au chômage partiel qui était remonté pendant le deuxième semi-confinement au début de l’année passée a également contribué «à absorber et à atténuer les effets négatifs de la crise sur les entreprises et les travailleurs», a souligné le Ministère de l’économie.
Bien que plus bas que dans les pays voisins, le taux de chômage en Suisse avait augmenté avec la crise sanitaire. Après avoir débuté l’année sur un pic de 3,7% en janvier, il avait ensuite reculé mois après mois tout au long de l’année pour retomber à 2,5% en octobre, retrouvant ainsi son niveau d’avant-crise.
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Après une stagnation en novembre, il s’est toutefois légèrement redressé en décembre, augmentant pour la première fois de l’année, pour s’établir à 2,6% durant ce dernier mois de l’année, le ministère de l’Economie attribuant cette légère remontée à des facteurs saisonniers.
