Le commerce extérieur suisse a sans surprise souffert de l’appréciation du franc et de la détérioration de l’économie mondiale l’an passé. Les exportations ont progressé de 2,1% (+7% en 2010), à 197,6 milliards de francs. La plupart des branches accusent néanmoins un repli.

Seuls quatre des dix principaux secteurs ont accru leurs ventes à l’étranger. L’industrie horlogère se place sans conteste en tête, avec une croissance de 19,3%, à 19,28 milliards de francs, selon les données publiées jeudi par l’Administration fédérale des douanes (AFD).

L’industrie métallurgique, celle des machines et de l’électronique, ainsi que la catégorie des denrées alimentaires, des boissons et du tabac ont réalisé des performances nettement plus modestes. Toutes les autres branches ont essuyé un recul de leurs ventes.

De manière générale, la demande provenant d’Asie a grimpé, tandis que celle d’Europe a stagné. Des concessions sensibles sur les prix se sont révélées inévitables, note en outre l’AFD.

Quant aux importations, elles ont stagné (-0,1%) à 173,7 milliards de francs. Au final, la balance commerciale boucle sur un nouvel excédent record de 23,8 milliards.