Matières premières
AbonnéLes grands négociants, de Genève à Zoug, continuent d’écouler des hydrocarbures de Russie. Trafigura dit honorer des contrats à long terme, tout comme Vitol, qui fait transiter du brut kazakh par la Russie. Les volumes ne faibliraient pas

Malgré la guerre en Ukraine, les négociants continuent de vendre du pétrole russe. Ils soulignent que cette énergie ne fait pas l’objet de sanctions dans la plupart des pays, et promettent de se désengager quand leurs contrats à long terme arriveront à échéance. En attendant, les firmes suisses, traditionnels poids lourds du commerce de pétrole russe, demeurent aux avant-postes.