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Travailler plus, la stratégie coup de poing de l’Union patronale suisse

L’Union patronale suisse publie ce lundi un plan de huit mesures contre la pénurie de personnel qualifié. Un programme qui va à l’encontre d’une tendance à la baisse du temps de travail

La question de la garde d'enfants et de ses coûts fait partie des mesures proposées par l'UPS. Image d'illustration. — © GIAN EHRENZELLER / KEYSTONE
La question de la garde d'enfants et de ses coûts fait partie des mesures proposées par l'UPS. Image d'illustration. — © GIAN EHRENZELLER / KEYSTONE
Julie Eigenmann
Julie Eigenmann

«Dans dix ans, il manquera 500 000 actifs en Suisse avec tous les départs à la retraite. La stratégie mise en place jusqu’à maintenant n’est pas suffisante, il faut aller au-delà, c’est une priorité absolue», s’alarme Marco Taddei, responsable romand de l’Union patronale suisse (UPS).

Un état d’urgence pour la faîtière économique, qui l’a amené à penser une nouvelle stratégie, détaillée en deux documents. «Le taux de chômage étant très bas, il n’est pas possible de puiser chez les personnes en recherche d’emploi, le potentiel se trouve davantage dans le temps partiel, le sous-emploi de personnes qui souhaiteraient pourtant travailler plus», constate le responsable romand de l’UPS. Retour sur ces huit mesures.

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