Coupe du monde 2022
AbonnéLa Coupe du monde de football au Qatar a mis en lumière le triste sort des travailleurs migrants. Toutefois, vu des territoires pourvoyeurs de main-d’œuvre, le tableau est plutôt positif, à l’image de l’Etat indien du Kerala

Le sort des travailleurs migrants dans le Golfe persique, plus particulièrement au Qatar, hôte de la Coupe du monde de football 2022, fait couler beaucoup d’encre ces jours. Mais il y a l’autre côté de la médaille. Les travailleurs originaires d’Asie du Sud – Inde, Pakistan, Népal, Bangladesh et Sri Lanka –, principaux pourvoyeurs de cette main-d’œuvre, ont envoyé l’an dernier 157 milliards de dollars à leur famille restée au pays. «Cette manne qui arrive depuis une trentaine d’années a transformé le paysage du Kerala, Etat du sud-ouest de l’Inde et l’une des principales sources de travailleurs migrants du pays», témoigne Sebastian Irudaya Rajan, président de l’Institut international de la migration et du développement, sis à Trivandrum, la capitale de l’Etat.