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La première banque suisse a réalisé un bénéfice net de 3,17 milliards de francs en 2013, contre une perte nette de 2,48 milliards en 2012. L’action du groupe gagnait 4% mardi à l’ouverture de la bourse

Comme attendu, UBS a réalisé une solide performance l’an passé, malgré un environnement de marché difficile. Renouant avec les chiffres noirs, le numéro un bancaire helvétique a dégagé un bénéfice net de 3,17 milliards de francs, contre une perte nette de 2,48 milliards en 2012.
Le bénéfice avant impôts s’est établi à 3,27 milliards de francs, contre un montant négatif à hauteur de 1,79 milliard un an auparavant, a annoncé mardi UBS. Ajusté des éléments exceptionnels, il a bondi de 44% à 4,1 milliards. La performance s’est inscrite dans le haut de la fourchette des prévisions des analystes, lesquels tablaient sur un bénéfice net entre 2,55 et plus de trois milliards. L’afflux net d’argent frais dans les activités de gestion de fortune a progressé, de son côté, de 14% sur l’année écoulée. Soit 54 milliards de francs supplémentaires.
Evoquant les résultats, le directeur général du premier gestionnaire mondial de fortune Sergio Ermotti s’est dit satisfait, notamment de la solide performance affichée au 4e trimestre, avec un bénéfice net de 917 millions de francs, contre 577 millions trois mois auparavant Le Tessinois a ajouté que 2013 a constitué une des plus importantes années pour UBS, la banque se trouvant dans une phase de transformation.
Les objectifs fixés ont été atteints et «nous avons achevé l’exercice en dépassant la majorité des valeurs cibles», a précisé Sergio Ermotti. «Nous sommes parvenus à réduire les risques, à délivrer une performance durable et progresser aussi en matière de fonds propres.»
L’action ouvre en forte hausse
L’action UBS a ouvert en hausse de près de 4% à la bourse suisse après la publication mardi par le numéro un bancaire suisse d’un bénéfice net de 3,17 milliards de francs au titre de l’exercice 2013. Vers 9h10, elle s’appréciait de 3,84% à 18.12 francs, dans un marché (SMI) en recul de 0,25%.
Les observateurs ont qualifié de solide la performance d’UBS l’an passé, une performance qui par ailleurs s’est révélée nettement supérieure aux attentes au cours du seul quatrième trimestre. La banque a cependant émis des prévisions prudentes pour l’exercice actuel.
Les analystes ont émis de premiers commentaires critiques, le dernier trimestre 2013 ayant été marqué par une série d’éléments exceptionnels, notamment des coûts juridiques et de restructuration, mais aussi des ajustements sur ses propres engagements. L’établissement a par ailleurs profité d’un crédit d’impôts.
Au niveau des divisions, la gestion de fortune a manqué les prévisions des analystes, alors que la gestion de fortune Amériques et la banque d’affaires les ont dépassées.