Quelques nouvelles ont occupé les pages économiques de la presse égyptienne ces derniers jours. Les exportations des machines-outils ont rapporté 3,3 milliards de dollars en 2022, une hausse de 10% par rapport à 2021. Le fonds souverain national a attiré 37 milliards de livres égyptiennes (environ 1,4 milliard de francs) depuis sa création en 2018, dont 48% à titre d’investissements étrangers. Dans son édition de mardi, le grand quotidien cairote Al-Ahram a annoncé également qu’à la fin décembre, l’Etat avait alloué 1,2 milliard de dollars pour payer des importations diverses. D’apparences positives, ces nouvelles sont l’arbre qui cache la forêt. En réalité, l’Egypte, le pays le plus peuplé du Moyen-Orient, traverse une pénurie de devises étrangères qui étrangle tous les secteurs de l’économie.