PubliGroupe est victime de sa trop grande force d’inertie. Le bouillon financier qu’il avait essuyé avec des investissements malheureux au temps de la bulle internet ne l’a pas suffisamment secoué pour qu’il se remette fondamentalement en cause.
Reste que la messe n’est pas dite. Les éditeurs jouent aussi leur peau, selon Hans-Peter Rohner, et ils devront investir beaucoup pour se substituer à Publicitas, présent jusque dans les plus petits recoins du pays. En vendant ses services «à la carte», peut-être la régie redeviendra-t-elle très rentable.
Les actionnaires ne manqueraient pas d’applaudir. PubliGroupe ne vaut plus que 117 millions de francs en bourse, le dixième de ses actifs inscrits au bilan.