La vie chère vue de Londres: «Je subsiste plus que je ne vis»
Chronique
AbonnéCHRONIQUE. Les jeunes sont particulièrement touchés par la crise du coût de la vie, qui les empêche de lancer leur carrière ou de fonder une famille. Kelsey, 24 ans, a l’impression de faire partie d’une «génération perdue»

Kelsey est en colère. «J’ai la sensation d’avoir tout fait juste: je suis allée à l’université, j’ai trouvé un emploi à plein temps bien rémunéré et j’ai survécu à la pandémie sans perdre mon poste», relate la jeune femme de 24 ans, établie dans le sud de l’Angleterre et qui œuvre pour un institut de formation destiné à l’industrie du nettoyage. Et, pourtant, cela n’a pas suffi à lui assurer une situation stable.