La fête fédérale de lutte et des jeux alpestres a débuté samedi matin à Pratteln, dans le canton de Bâle-Campagne, au milieu d'un public enthousiaste.
Les 274 lutteurs des différentes fédérations sont entrés dans l'arène sous les applaudissements (et diverses mélodies) des 50 900 spectateurs.
Dès vendredi, entre 50'000 à 60 000 personnes, étaient déjà présentes à Pratteln, la veille des compétitions. Certains avaient même fait un petit effort de style.
Les premiers combats ont commencé bien tôt, samedi à 8 heures. Ici Fabian Staudenmann, à gauche, et Samuel Giger, à droite.
Le lancer de la pierre a commencé devant un public restreint, tandis que les lutteurs occupaient les ronds de sciure dans l'arène principale.
Selon les fins connaisseurs, un favori risque de s'imposer. Il s'agit du Thurgovien Samuel Giger, 24 ans et encore toutes ses dents, du haut de son 1m94 (pour 115 kg).
L'une des grandes particularités de la manifestation est qu'il n'y a ni médaille, ni coupe, ni prix en argent. Ci-contre, Marcel Bieri triomphant, à droite, et Stefan Gaeumann, à gauche.
Près de 280 athlètes sont en lice pour désigner le successeur de Christian Stücki, ci-contre, couronné roi à Zoug il y a trois ans. Le géant bernois (1m98, 150 kg), désigné sportif suisse de l'année 2019, aura bien du mal à renouveler son exploit.
Après la première ronde, les prix ont été présentés dans l'arène. Des vaches décorées et quelques chevaux ont trotté aux côtés du taureau Magnus, la récompense suprême décernée au vainqueur du tournoi.
Le public a été prié de ne pas applaudir afin de ne pas perturber les animaux. Mais Magnus, entouré de ces dizaines de milliers de personnes, ne semblait pas très à l'aise.
La journée décisive pour l'attribution du titre de roi des lutteurs est agendée au dimanche.