
L'aube de la canicule, une carte blanche à Eddy Mottaz
Cet été, «Le Temps» propose chaque semaine une carte blanche à une ou un photographe romand. Cette fois, Eddy Mottaz, avec des textes de Christian Lecomte

Barrière de corail? Fond sous-marin? Non. Une étendue d’eau, aux confins de Genève. (Texte: Christian Lecomte Photo: Eddy Mottaz)

La canicule plus tard pèsera et le monde s’épongera. Des gosses viendront se baigner et recomposer le tableau. En attendant, l’heure est à l’éveil lent. (Texte: Christian Lecomte Photo: Eddy Mottaz)

Le pêcheur d’images a remisé son travail. Ne pas se précipiter. Il est assis sur le seuil du jour, regarde la première lueur de soleil sonder la fougère. (Texte: Christian Lecomte Photo: Eddy Mottaz)

Comment figer une impression? (Texte: Christian Lecomte Photo: Eddy Mottaz)

Il pense à l’image idéale, la quiétude mêlée au tourment, ce pan de nature d’une beauté inouïe balayé tout à l’heure, à midi ou dans trente ans, par le courant d’air chaud. (Texte: Christian Lecomte Photo: Eddy Mottaz)

L’acacia du Nil est ouvert en éventail. Mirage africain, moiteur d’ailleurs, tropicale, équatoriale, arrivée jusqu’ici on ne sait comment. (Texte: Christian Lecomte Photo: Eddy Mottaz)

Promesse de l’aube, fraîche, embuée, frissonnante presque. (Texte: Christian Lecomte Photo: Eddy Mottaz)


Eddy Mottaz est né le 19 juin 1959 à Yverdon. Après avoir appris la sculpture sur pierre, puis être entré à l’ESAV à Genève, il s’essaie à la photographie dès 1991. Il collabore alors pour le Nouveau Quotidien puis Le Temps depuis 1998. En septembre 2014, Eddy Mottaz s’est rendu sur l’île de Lampedusa pour se «confronter à la réalité relayée par les médias». Il remporte plusieurs prix, dont le Swiss Press Photo à trois reprises (2000, 2002 et 2014).
Les précédentes cartes blanches