En images: A Lausanne, le Théâtre de Vidy change de dimension, visite guidée
Après deux ans et demi de travaux, la Salle Apothéloz rouvre en beauté mercredi prochain avec un bouquet de spectacles. Prologue en images
Directeur du Théâtre de Vidy depuis 2014, Vincent Baudriller découvre le décor de «Cosmic drama», formidable spectacle de Philippe Quesne. Cette odyssée planante inaugurera, mercredi prochain, la nouvelle salle qu’on peut voir ci-dessus.
Le décor de «Cosmic drama» sur la scène rénovée de la Salle Apothéloz. Dotée désormais d'équipements ultra-modernes, la maison lausannoise peut accueillir des spectacles techniquement lourds.
Transformée, la Salle Apothéloz ou Salle 64 - référence à 1964, année où le théâtre a été construit - peut accueillir désormais 430 spectateurs, soit 50 de plus que par le passé. «Une jauge idéale», estime le directeur de la maison, Vincent Baudriller.
Au-dessus de la scène, un gril et des passerelles métalliques ont remplacé l'ancienne armature en bois branlante et dangereuse.
Chargés de la rénovation et de l'agrandissement, les architectes lausannois Guy Nicollier et François Jolliet ont ajouté à l'édifice conçu par Max Bill en 1964 une salle de répétition qui présente les mêmes dimensions que la scène.
A son arrivée à la tête de la maison lausannoise en 2014, Vincent Baudriller a répertorié les faiblesses d'un bâtiment qui ne correspondait plus ni aux normes de sécurité ni énergétiques. Il n'était plus en outre adapté aux besoins des artistes.
Jusqu'à la rénovation, les loges des comédiens étaient enfouies en dessous de la scène. Elles empestaient les égouts. Désormais, elles donnent sur les pelouses de Vidy, avec vue sur le lac. Un symbole en soi.
Vue d'un atelier, la nouvelle salle de répétition du Théâtre de Vidy.
En 1964, l'architecte zurichois Max Bill concevait une salle de spectacle de 800 places. Il en reste une partie, l'actuel Théâtre de Vidy restauré par le bureau d'architectes lausannois Pont 12.
Fidèles à l'esprit de Max Bill et à sa construction modulaire, les architectes François Jolliet et Guy Nicollier ont ajouté un bloc où se logent la salle de répétition et l'impressionnante centrale de ventilation.