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Avec «Unseen Sights», une série d’images peintes sur tirage photographique, Douglas Mandry fait de la montagne une matière à rêve, un cliché ou une abstraction

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A l’origine de ce portfolio, il y a le romantisme éculé qu’inspire la montagne, son écrasante beauté, le vertige du temps géologique dont elle est la trace. Face à elle, de toute éternité, l’humanité s’est sentie minuscule – «Fog over the Inn», aérographe et peinture métallique sur tirage chromogène, 120 x 87,5 cm, pièce unique, 2022. Douglas Mandry
A l’origine de ce portfolio, il y a le romantisme éculé qu’inspire la montagne, son écrasante beauté, le vertige du temps géologique dont elle est la trace. Face à elle, de toute éternité, l’humanité s’est sentie minuscule – «Fog over the Inn», aérographe et peinture métallique sur tirage chromogène, 120 x 87,5 cm, pièce unique, 2022.

Douglas Mandry
Et puis, il y a la massification du tourisme qui s’en nourrit, la multiplication ad nauseam des images qui la montrent et qui, en même temps, l’effacent, la banalisent – «Madulain Sunrise», aérographe et acrylique sur tirage chromogène, 180 x 120 cm, édition de cinq, 2022. Douglas Mandry
Et puis, il y a la massification du tourisme qui s’en nourrit, la multiplication ad nauseam des images qui la montrent et qui, en même temps, l’effacent, la banalisent – «Madulain Sunrise», aérographe et acrylique sur tirage chromogène, 180 x 120 cm, édition de cinq, 2022.

Douglas Mandry
Douglas Mandry voudrait nous faire reconsidérer la montagne et le cliché qu’elle est devenue. Inspiré par les cartes postales colorisées du début du siècle passé, l’artiste-plasticien de 33 ans travaille à la peinture, à l’aérographe ou au collage sur de grands tirages chromogènes – ce procédé d’avant l’ère numérique qui permet, en laboratoire, de faire apparaître des images sur du papier à partir de négatifs couleurs – «Moonrise Over the Inn», aérographe et peinture métallique sur tirage chromogène, 80 x 120 cm, pièce unique, 2022. DOUGLAS MANDRY
Douglas Mandry voudrait nous faire reconsidérer la montagne et le cliché qu’elle est devenue. Inspiré par les cartes postales colorisées du début du siècle passé, l’artiste-plasticien de 33 ans travaille à la peinture, à l’aérographe ou au collage sur de grands tirages chromogènes – ce procédé d’avant l’ère numérique qui permet, en laboratoire, de faire apparaître des images sur du papier à partir de négatifs couleurs – «Moonrise Over the Inn», aérographe et peinture métallique sur tirage chromogène, 80 x 120 cm, pièce unique, 2022.

DOUGLAS MANDRY
Ainsi recomposées, ses montagnes semblent rendues à leur dimension abstraite, fantasmée, voire mystique – «Diavolezza», acrylique sur tirage chromogène, 100 x 140 cm, pièce unique, 2022. Douglas Mandry
Ainsi recomposées, ses montagnes semblent rendues à leur dimension abstraite, fantasmée, voire mystique – «Diavolezza», acrylique sur tirage chromogène, 100 x 140 cm, pièce unique, 2022.

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«Je suis de cette génération de photographes qui a vécu la transition de l’analogique au numérique, explique le Zurichois d’adoption, qui a grandi dans la région d’Yverdon, puis s’est formé à l’ECAL» – «Diavolezza II», aérographe et peinture acrylique sur tirage chromogène, 100 x 75 cm, pièce unique, 2022.  DOUGLAS MANDRY
«Je suis de cette génération de photographes qui a vécu la transition de l’analogique au numérique, explique le Zurichois d’adoption, qui a grandi dans la région d’Yverdon, puis s’est formé à l’ECAL» – «Diavolezza II», aérographe et peinture acrylique sur tirage chromogène, 100 x 75 cm, pièce unique, 2022. 

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«Aujourd’hui, je me considère davantage comme plasticien, et je me sers du médium photographique, entre autres pour questionner notre rapport à la matérialité et au temps.» – «Ova di Bernina II», aérographe et peinture acrylique sur tirage chromogène, 120 x 87,5 cm, pièce unique, 2022. DOUGLAS MANDRY
«Aujourd’hui, je me considère davantage comme plasticien, et je me sers du médium photographique, entre autres pour questionner notre rapport à la matérialité et au temps.» – «Ova di Bernina II», aérographe et peinture acrylique sur tirage chromogène, 120 x 87,5 cm, pièce unique, 2022.

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«J’aime par exemple l’idée d’utiliser des techniques que les retouches numériques ont rendues obsolètes, d’intervenir sur des images avec des procédés tombés en désuétude, en les mettant au service d’une réflexion très contemporaine.» – «Saas Queder», acrylique sur tirage chromogène, 100 x 140 cm, pièce unique, 2022. DOUGLAS MANDRY
«J’aime par exemple l’idée d’utiliser des techniques que les retouches numériques ont rendues obsolètes, d’intervenir sur des images avec des procédés tombés en désuétude, en les mettant au service d’une réflexion très contemporaine.» – «Saas Queder», acrylique sur tirage chromogène, 100 x 140 cm, pièce unique, 2022.

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Plasticien, Douglas Mandry l’est également dans sa pratique de la sculpture. En intégrant un groupe de recherche de l’EPFZ qui documente la disparition des glaciers, l’artiste a entrepris de reproduire la forme des cavités creusées par l’eau qui s’écoule sous la glace. A partir de scans en trois dimensions, il crée des moules, dont il se sert ensuite pour souffler des rochers de verre coloré – «Ova di Bernina II», acrylique sur tirage chromogène, 90 x 120 cm, pièce unique, 2022. DOUGLAS MANDRY
Plasticien, Douglas Mandry l’est également dans sa pratique de la sculpture. En intégrant un groupe de recherche de l’EPFZ qui documente la disparition des glaciers, l’artiste a entrepris de reproduire la forme des cavités creusées par l’eau qui s’écoule sous la glace. A partir de scans en trois dimensions, il crée des moules, dont il se sert ensuite pour souffler des rochers de verre coloré – «Ova di Bernina II», acrylique sur tirage chromogène, 90 x 120 cm, pièce unique, 2022.

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Dans la masse, il mélange des matériaux collectés lors de ses voyages, comme dans cette sculpture, qui incorpore les cendres récoltées en Grèce, dans les forêts ravagées par les incendies de 2021 – «Gravity Flow/RG-06», verre soufflé, cendre, pigments, édition de cinq, 2022. DOUGLAS MANDRY
Dans la masse, il mélange des matériaux collectés lors de ses voyages, comme dans cette sculpture, qui incorpore les cendres récoltées en Grèce, dans les forêts ravagées par les incendies de 2021 – «Gravity Flow/RG-06», verre soufflé, cendre, pigments, édition de cinq, 2022.

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«J’aime par exemple l’idée d’utiliser des techniques que les retouches numériques ont rendues obsolètes, d’intervenir sur des images avec des procédés tombés en désuétude, en les mettant au service d’une réflexion très contemporaine.» – «Saas Queder», acry DOUGLAS MANDRY
«J’aime par exemple l’idée d’utiliser des techniques que les retouches numériques ont rendues obsolètes, d’intervenir sur des images avec des procédés tombés en désuétude, en les mettant au service d’une réflexion très contemporaine.» – «Saas Queder», acry

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Avec «Unseen Sights», une série d’images peintes sur tirage photographique, le plasticien suisse fait de la montagne une matière à rêve, un cliché ou une abstraction

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