Le coronavirus vide l’espace public
Les lieux désertés aux quatre coins du monde donnent une idée de l’impact du nouveau coronavirus sur les activités quotidiennes de la population, alors que, exception faite de la Chine où elle stagne, sa propagation continue
Le professeur de l’EPFL Jean-Philippe Thiran donne un cours par vidéoconférence depuis un auditoire vide sur le campus de l’EPFL, le vendredi 13 mars a Lausanne. Les cours y seront y seront donnés en ligne jusqu’au 19 avril au moins.
Les sièges vides du Victoria Hall à Genève le 12 mars, où le concert de l’OSR a été annulé.
Le 29 février, Fribourg Gottéron et Genève Servette se sont affrontés dans une patinoire vide.
Le cinéma Nord Sud le 12 mars à Genève. Le Conseil d’Etat a interdit les manifestations publiques ou privées regroupant plus de 100 personnes.
Les escaliers menant au Capitole, dans le centre-ville romain, le 12 mars.
Des officiers de police patrouillent sur une place Saint-Marc désertée. Venise, le 10 mars.
La classe d’une école de Munich, en Allemagne, le 13 mars. Le gouvernement bavarois a décrété la fermeture des crèches et des écoles jusqu’au 19 avril.
Au Sri Lanka, les écoles seront fermées jusqu’au 20 avril après la découverte d’un premier cas de coronavirus sur le territoire national. Colombo, le 13 mars.
Match de cricket entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande à Sydney le 13 mars. La fédération australienne de ce sport a décidé que le match se déroulerait en huis clos pour éviter de possibles contagions.
La station de la gare Grand Central à New York le 12 mars à l’heure de pointe.
En Californie, les habitants font des réserves de papier-toilette, comme en témoignent ces rayonnages vides à Encinitas le 12 mars.
Une rue de Tbilissi en Géorgie le 12 mars, dans une vieille ville habituellement très fréquentée. Les marchands y sont confrontés à une baisse de leurs activités commerciales en raison du virus.
Une Palestinienne assiste à la messe du vendredi habituellement très fréquentée dans une mosquée de Hébron, en Cisjordanie, le 13 mars.
Des soldats portant des masques chirurgicaux sont parmi les seules âmes qui vivent à la Cité impériale de Pékin, en temps normal très visitée, le 12 mars.