En images: près de Bakhmout, les tankistes ukrainiens sont «prêts» pour l’offensive
Sur le front est de l’Ukraine, des tankistes ukrainiens se disent «prêts» pour l’offensive de printemps annoncée par Kiev, après avoir combattu les Russes à Bakhmout où la longue bataille pourrait bientôt toucher à sa fin
L'agence AFP propose un reportage photo avec le chef d'équipage Oleksandre et ses trois camarades, chargés de chars T-72.
Ils n’ont pas tiré depuis plusieurs jours se disent «toujours prêts» pour l’offensive annoncée, dit Oleksandre.
«Nous devons aller de l’avant car c’est notre seule chance de rentrer chez nous plus tôt. Ce n’est qu’avec notre victoire que nous pourrons rentrer plus vite. Alors nous attendons, nous attendons», poursuit le chef d’équipage, cité par l'AFP.
Depuis plusieurs mois, l'Ukraine affirme vouloir donner un assaut décisif pour renverser le cours de l'invasion russe et libérer les près de 20% de son territoire occupés, dont la péninsule de Crimée.
Un militaire ukrainien joue le rôle d'un soldat blessé lors d'une formation aux premiers secours.
Un autre exercice. Les Ukrainiens ne tiennent plus qu'une petite partie ouest de la cité et les autorités russes affirment contrôler environ 90% de la cité – qui comptait 70 000 habitants avant le conflit - aujourd'hui quasiment en ruines.
«D'après ce que je peux voir de la situation actuelle, il semble qu'il ne reste presque plus rien à Bakhmout qui soit contrôlé par nous», estime Oleksandre.
Ces dernières zones sont régulièrement évoquées par les analystes en tant que possible théâtre de l'offensive attendue pour le printemps des forces ukrainiennes.
Autour de Bakhmout, «c’est un paysage très difficile. Il y a des vallons et des fossés. Et les distances à parcourir sont très courtes – 200, 300 mètres. Cela n’a donc peu de sens, ils (les Russes) peuvent nous voir. Et la visibilité est plutôt mauvaise dans nos chars», explique Oleksandre, le commandant de l’escadron.
Un soldat ukrainien assis dans un tranché au cours d'un exercice. Pour reconquérir le territoire perdu, l’Ukraine assure avoir formé des brigades d’assaut et stocké des munitions tout en s’efforçant d’épargner ses troupes et d’épuiser celles de son adversaire sur le front.
Elle a aussi reçu des chars de combat et de l’artillerie de longue portée de ses soutiens occidentaux.