En images: une journée de chaos à Brasilia
Des centaines de partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, refusant de reconnaître la défaite de celui-ci lors des élections d’octobre 2022, ont envahi la capitale Brasilia ce dimanche 8 janvier 2023.
Vêtus en jaune et vert, les bolsonaristes ont rapidement fait plonger le centre du pouvoir du pays dans le chaos.
Les forces de l'ordre se sont montrées incapables d'endiguer la foule...
... Malgré la présence de policier à cheval sur les rampes menant au parlement.
La zone avait été pourtant bouclée par les autorités mais les bolsonaristes sont parvenus à rompre les cordons de sécurité.
Le bâtiment du Congrès a été rapidement envahi.
Les manifestants ont pénétré dans trois lieux du pouvoir central brésilien, la Cour suprême, le Congrès et le palais présidentiel.
Dans le palais présidentiel de Planalto, de nombreux bureaux ont été vandalisés. Celui du président Lula, plus sécurisé, n’a pas été atteint par les émeutiers, selon les médias brésiliens.
Le président Luiz Inacio Lula da Silva, en fonction depuis seulement une semaine, a qualifié les manifestants de «vandales, fascistes fanatiques».
«Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis», a déclaré le président, qui ne se trouvait pas à Brasilia dimanche.
Les attaquants ont causé des dégât importants dans ces bâtiments, considérés comme des trésors de l'architecture moderne.
Les contructions de l'architecte Oscar Niemeyer regorgeaient d'œuvres d'arts, dont certaines auraient été vandalisées.
Sur les banderoles, des slogans dénonçant une «fraude» électorale par le biais de machines de vote électroniques, parallèle saisissant avec les revendications des émeutiers du Capitole à Washington, il y a presque exactement deux ans.
Les forces de l'ordre sont finalement intervenues pour déloger les manifestants.
La police a notamment fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène.
Les forces de l'ordre locales ont été placée sous le commandement des forces fédérales par un décret présidentiel.
La police a finalement pu évacuer les trois bâtiments envahis, plus de quatre heures après leur assaut par les supporters de Jair Bolsonaro.
Selon le ministre de la Justice, environ 200 personnes ont été arrêtées dans la soirée.